Croyances et pensées limitantes
De nos croyances naissent nos pensées limitantes et ce, quel que soit l’origine de ces croyances. Elles peuvent être liées à notre éducation, à nos familles, à la société dans laquelle nous vivons ou celle dans laquelle nous aimerions vivre, à la science ou la religion...
Nous sommes en permanence soumis à nos croyances ou à celles des autres, qui peuvent, un moment ou un autre venir nous contaminer.
Nous créons notre réalité selon nos croyances
Or nous sommes créateur/trice de nos vies, de notre environnement. De ce fait, plus nous sommes soumis à des croyances, plus notre pensée créatrice se trouve limitée. C’est ce que nous appelons les pensées limitantes : ces pensées, croyances que telle ou telle chose doit être comme cela, va se passer comme cela ou ne pourra jamais être comme cela.
Si nous en sommes persuadés mais qu’en même temps, nous créons notre réalité, comment cela pourrait-il être différent de ce que nous pensons ?
Le pire, c’est qu’en créant notre réalité telle que nous l’avions imaginé, cela ne fait que renforcer notre croyance : « Je savais que je ne pourrai pas y arriver, tu vois j’ai échoué, j’avais bien raison, je ne suis pas capable de réussir… » Comment cela se serait-il passé si la croyance de départ avait été : rien ne peut m’arrêter, je suis capable de tout réussir ?
Nous vivons ainsi, limité par nos croyances ou par celles que nous avons acceptées comme notre, réussissant à nous libérer de certaines, parfois pour en prendre de nouvelles….
Toute croyance peut être enfermante
Les domaines du développement personnel, du bien-être et de la spiritualité ne sont pas exempts de pensées limitantes. Chacun y va de sa croyance sur la manière « d’atteindre l’illumination », de se « réveiller », nourrissant souvent un égo spirituel les faisant se penser meilleur que les autres, faisant parti des « élus », sous prétexte d’avoir réussi à suivre tel ou tel comportement préconisé par tel ou tel maître à penser.
J’ai rencontré des personnes capables de prouesses importantes, ayant, d’après elle touché une forme d’illumination, ayant fait les plus hauts niveaux de stages divers et en même temps, ne comprenant pas pourquoi elles se sentaient mal, rien ne fonctionnait dans leur vie…
J’ai également rencontré des personnes, notamment au Togo, qui malgré des conditions de vie précaires et difficiles étaient dans une sérénité et une tranquillité de vie, sans chercher à théoriser ce qui leur arrivait, ni à suivre un quelconque enseignement. En étant juste dans le moment présent, dans l’acceptation de ce que la Vie leur offrait et dans la volonté de faire de leur mieux chaque jour.
Le problème réside dans le fait que nous sommes tous différents et que ce qui correspond à une personne ne correspond pas forcement aux autres… Alors oui, effectivement, les parcours des uns et des autres peuvent venir nous inspirer, peuvent être pris comme un exemple mais ne peuvent pas être considéré comme Vérité à suivre. Peut-être que cela ne nous conviendra mais pas forcément…
Restons libres de nos croyances
Ne faites jamais des choses que vous ne sentez pas… quel que soit la personne, le livre qui vous en parle ; ce n’est peut-être pas ce qu’il vous faut, ce n’est peut-être pas le bon moment pour le faire et donc, si votre intuition, dans votre for intérieur, vous dit non : écoutez-la !
Je pense (et c’est ma croyance à moi) que chacun de nous sait, au fond de lui, ce qui est bon pour lui. De ce fait, le travail d’éveil ne consiste pas à suivre un enseignement mais à se (re)connecter à nous même, à trouver au fond de nous ce qui nous correspond dans cette incarnation, et ce en faisant abstraction des grands courants théoriques ou de l’avis des autres, qui n’est au final que la projection de leur propre aspiration ou pire, de leur propre croyance…
Cela ne signifie pas de ne pas s’intéresser à ce qui se dit, aux différents courants de pensée. Ils peuvent être source d’inspiration tant qu’ils ne sont pas érigés en dogme ou en croyance, tant que nous gardons la liberté de prendre ce qui nous parle, nous fait vibrer, dans cet enseignement et de laisser le reste de côté.
Je pense également que nous pouvons mesurer « notre degré d’éveil » à notre sérénité et tranquillité intérieure, à la manière dont notre vie est alignée avec ce que nous souhaitons au plus profond de nous, pas avec ce que la société, notre famille ou les personnes qui nous entourent, souhaitent pour nous car personne ne peut se mettre à notre place et savoir ce qui convient à une autre personne.
La manière d’atteindre cette sérénité est propre à chacun.
Soyons libre, libre de faire ce qui résonne en nous, libre de l’exprimer, libre d’exister pleinement à notre manière, sans nous soucier de ce que peuvent penser les autres, soyons aligner sur nos aspirations :
Osons être nous-même !